All we need is crêpe
Ou comment allier cuisine et création :
Deux fruits de saison, car oui ça y est on est en automne... au moins sur le calendrier car par ici nous avons la chance d'avoir encore un temps à porter les robes d'été (qui étaient restées tout l'été dans le placard... ). Mais il ne sera question ni de météo ni de recette de cuisine dans ce message.
Je vais vous parler de mosaïque et faire un petit retour sur l'expo de Bruguières. Comme je l'ai déjà dit, j'aime particulièrement cette expo car il y a une partie dédiée à la mosaïque, la seule que je connaisse dans la région. Du coup ça permet de mettre en valeur cette technique, d'échanger, de confronter et de nourrir son travail.
Je vous montre ce que j'ai exposé (la photo n'est pas top, mais je n'ai pas réussi à faire mieux).
Comme je vous l'ai raconté dans mon précédent message, j'ai voulu donner une unité et j'ai opté pour mes fleurs. Du coup, j'ai assemblé tous mes petits tableaux monochrome en un grand tableau (en haut à gauche, sur fond noir) et je l'ai exposé à côté de mes autres cueillettes. Je trouve que ça rend pas trop mal, même si plus d'unité dans les cadres.
Alors pourquoi ce sentiment mitigé ? Parce qu'il y avait encore trop peu à mon goût de la mosaïque : à part moi (et le menuisier salsero peintre, qui a exposé sa mosaïque des danseurs que je vous montrerai s'il me donne l'autorisation), il y avait les élèves du club de mosaïques. De très belles mosaïques, techniquement parfaites (une très belle maîtrise du joint large), dont certaines inspirées par le travail de Christine Dalibert (je vous invite à cliquer sur son nom pour aller voir ses magnifiques mosaïques), qui a du donner quelques cours par là !
Ceci dit, je compte continuer à y exposer, tant que la mosaïque sera ainsi mise en avant et je vais peut être essayer de motiver des personnes pour m'y accompagner l'an prochain !
Ma première expo de mosaïque de l'année, c'est à partir de dimanche, à Bruguières, dans le nord de Toulouse. J'aime particulièrement cette expo pour plusieurs raisons. D'abord il y a une partie "mosaïque" (à côté de la peinture, de la sculpture et de la photo) ce qui est est assez rare pour être souligné, ensuite le lieu de l'exposition est une salle de spectacle où j'ai eu la chance de voir des concerts de salsa et d'y danser. Mes deux passions réunies en ce lieu, c'est magique !
D'abord sur les finitions : l'envers doit être aussi soigné que le devant, non ?
J'ai ensuite tout bien emballé :
Je ne vous en montrerai pas plus aujourd'hui, mais je me suis aussi appliquée à choisir mes tableaux pour donner une harmonie, une couleur, montrer mon style.... fleuri !
Petit délire personnel... attention c'est du lourd !
Prenez une assiette dont vous trouvez le motif joli, même (ou surtout ?) si elle est un peu défraichie.
Lavez la et sèchez la soigneusement. Découpez la délicatement, en éliminant les morceaux abimés.
Séparez les bordures, mettez les en pot, vous obtenez une excellente confiture de bordure qui peut se garder très longtemps.
Détourez finement les motifs restant, vous obtenez de la crème de fleur. Elle se conserve quelque temps, mais ne tardez pas trop !
Alors, ça vous tente d'essayer ?
Plus sérieuseusement, j'utilise actuellement ces petites fleurs dans un tableau que je vais exposer le mois prochain. Donc, je fait un peu de mosaïque, même si je ne vous le montre pas... Juste un indice, le thème de l'expo : "Au fil de l'eau"
Nous "fêtons" cette année le centenaire du début de la guerre de 14. Au delà des commémorations officielles, des personnes "ordinaires" se sont engagées dans des projets plein d'humanité.
Je vous présente aujourd'hui le projet Felicity Ball, mosaïste à Bristol. Elle a reproduit en mosaïque des dessins d'enfants sur le sujet de la 1ère guerre mondiale. Vous pouvez voir l'avancement de son travail sur son blog ICI.
Au cours de l'été, elle a présenté sur sa page Facebook ce tableau représentant un groupe de soldats, en cours de réalisation. Pour les rendre plus proches, elle voulait leur donner un nom et a sollicité ses lecteurs... J'ai proposé mon arrière-grand-père, Léon. Felicity l'a retenu (il est au milieu, dans la rangée du haut). Je suis très très touchée !
Les voilà tous, de bas en haut et de gauche à droite :
Ernie, Ernest, Joseph, Tom, Herbert, Bill, Freddie, Robert, Harry, Adam, Leon et le Soldat Inconnu
Aujourd'hui était le jour du vide-grenier annuel par chez nous. Situation idéale : 10 minutes à pied à peine de la maison. Temps parfait. Plein d'exposants. Bref, tout qui va bien.
Sauf que... sauf que forcement je croise plein de monde que je connais et que bien souvent je n'ai pas vu depuis juin. Donc, je papote, tu papotes, il/elle papote, nous papotons... (je crois que je vais avoir des courbatures à la langue demain !). En fait, pour tout vous dire, j'y vais surtout pour revoir les amis et connaissances à "notre" vide-grenier, la chine est plutôt accessoire !
Donc petit butin (mais plein de nouvelles des uns et des autres !). Et finalement ça tombe plutôt bien car j'ai un léger mal de dos persistant et je ne peux pas trop porter de poids et en plus je n'ai plus trop de place dans mon atelier...
Voilà le butin : 2 assiettes et 2 cadres :
Et 3 tasses "animaux" pour ma collection
Que je me suis empressée de mettre avec leurs petits copains, sur l'étagère de l'atelier. Il commence à y avoir du monde, regardez :
Lors de ma dernière balade dominicale en vide-greniers, je suis tombée sur des ardoises rectangulaires, parfaites pour réaliser des futurs petits panneaux ou tableaux en mosaïque.
Mais elles étaient vendues en lot avec une boîte de petites verrines, pour faire des présentations genre "café gourmand".
Un peu refroidie la fille ! Encore un truc qui risquait d'encombrer la maison. Bref, grosse hésitation. Et là, la vendeuse sort de la boîte qui contenait les verrines... un livre de recettes !
Comment vous dire... Je n'aurais pas dû l'ouvrir !
J'ai rangé les ardoises à l'atelier, et j'ai testé direct la recette du blanc-manger (que j'ai mise à ma sauce, bien sûr, on ne se refait pas!) en 2 versions : noix de coco - coulis de mangue et eau de rose - pistaches torréfiées.
Vu le succès... je pense récidiver très bientôt !
Le 25 août dernier, nous avons fêté notre 24ème anniversaire de mariage (d'où ce magnifique titre, ah ah !). D'habitude, on s'offre des petites bricoles en relation avec le thème. Autant 25 ans "noces d'argent", ça le fait (enfin ça le fera l'an prochain !) ; autant 24 ans, "noces de satin" j'ai trouvé ça... comment dire... moins bien. Pas d'inspiration, du coup j'ai zappé la bricole.
Nous étions en vacances (tiens, revoilà encore les vacances !). Repas en amoureux avec vue sur la mer. Champagne, plateau de fruit de mer, plateau de fromage, verre de rouge. Super moment. De retour à la voiture, je trouve un paquet sur mon siège, je l'ouvre, à l'intérieur je trouve :
Interloquée, je le regarde... Et il me dit : bon anniversaire... ben oui, la teinture "ça teint" (à prononcer à haute voix pour bien saisir le magnifique jeu de mot pourri comme on les aime) !! J'ai ensuite appris que les enfants avaient été complices de cette blagounette, les cachotiers !
Nous nous sommes aussi offert la visite du musée automobile de Vendée de Talmont-Saint-Hilaire, ou nous avons trouvé la jumelle de la voiture dans laquelle nous nous sommes mariés. Un petit "selfie couple" pour l'occasion (enfin "couple" on est 3 avec la voiture !)
Sinon, pour la petite histoire, nous avions visité ce même musée il y a 7 ans, et pris aussi quelques photos que nous avons regardé en souvenir. Et bien figurez-vous que je me trouve beaucoup mieux sur les photos maintenant qu'il y a 7 ans ! Je n'aurais jamais cru. Quelle drôle de sensation très positive !
Oui, j'avais promis.. mais bon.... Le titre, c'est un peu pour la blague car là je vais vous parler de mon ouvrage mosaïque "nomade", celui réservé aux vacances et que je ne sors jamais à la maison. Celui qui me suis depuis 4 ans et demi déjà.
Pour ces vacances, je me suis attelée à la manucure de la bête :
Les pattounettes, ce n'est pas ce qu'il y a de plus facile à faire, des recoins presque inaccessibles , des courbes très serrées... Et du beige, du beige, du beige. J'ai quand même réussi à en faire deux sur les quatre (oui, ça a quatre pattes cette bestiole, plus une loooooooooongu queue !).
Et voilà le travail :
Et vu de devant, avec un petit flou artistique, ça fait presque illusion !
Les vacances finies, il est retourné dans sa boite, dans l'atelier. Il a l'habitude, il a le temps... il n'est pas pressé... Mon fils non plus d'ailleurs, puisqu'il m'a dit avec son humour habituel : "Dis, Maman, tu ne le finis pas ton lézard, hein, car sinon on ne partira plus en vacances !"
Et, parce que vous n'allez pas vous en tirer sans une dernière photo de vacances, je vous montre que ce petit lézard est allé jusqu'à influencer la forme d'un château de sable :
Allez, encore un peu de vacances... et après, promis, j'arrête (enfin, j'essayerai...). Aujourd'hui, quelques vues de la plage, une magnifique plage de sable parsemée de quelques rochers, qui s'étends sur des kilomètres.
Si grande que parfois on a l'impression d'être seul(s) au monde (si on fait abstraction du photographe... et du chien) ! Et c'est reposant !
Et quand l'eau et le sable réinventent la géographie, c'est juste magique ! Falaises, méandres, confluences...